Confessions

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Eriadan a écrit:: Eriadan Wolback, venant de se faire délié de ses fonctions de Prévôt, décida d'aller en place publique, désarmé, ayant confié son épée à Loulianne, afin de tout avouer, permettant ainsi à la nouvelle Prévôt d'éclaircir son enquête.

Béarnaises, Béarnais!

Je me présente à vous aujourd'hui afin de vous révéler ma trahison.

J'ai trahi le Comté du Béarn, en me faisant élire grâce à une fraude, une falsification de rapport de Maréchaussée que j'ai moi-même imaginée, et permise de mettre en oeuvre.

J'ai trahi Abellios qui m'a accepté dans sa liste pensant que j'étais un homme de parole alors que je ne suis qu'un menteur.

J'ai trahi mon frère qui avait confiance en moi, et de ce fait, suis en train de salir son avenir dans le Béarn, alors qu'il est un grand homme et qu'il ne devrait pas avoir à subir les actes de mes infamies.

J'ai trahi la Comtesse qui croyait que j'étais un homme fiable et de valeurs, et ceci est impardonnable.

C'est pourquoi je me rends aux autorités Béarnaises, afin de subir le procès que je mérite de droit, parce que je suis en tout et pour tout, un incontestable menteur.

Eriadan mit alors genoux à terre, afin que chacun le regarde de haut et puisse le charger de leur courroux envers ce que mérite un incontestable menteur.

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Alleaume a écrit:: * Non il ne rêvait pas, il assistait à la plus grande désillusion qu'il avait eu depuis bien longtemps déjà.. La dernière fois était lorsqu'on lui avait dit que son père était bel et bien mort, que jamais il ne reviendrait à la vie, que jamais plus Alleaume ne le reverrait... Et voila que maintenant la dernière personne la plus importante pour lui, pour sa famille venait annoncer devant tout le monde qu'il n'était qu'un traitre.. Qu'il avait trahie la confiance des Béarnais, qu'il avait trahie la confiance de la Comtesse.. Qu'il avait trahie Abellios, et que par dessus tout il l'avait trahie lui.. Lui son propre frère, lui avec qui il n'avait pas eu honte de discuter, de se confier, de lui parler de ses plus noirs dessins, de ses pensées les plus obscures, de ses rêves d'avenir, de son rêve pour le Béarn... Mais tout cela venait d'être fissuré en morceau... Constant savait-il ?

Son frère, le numéro deux de la liste qu'il présentait au Comtale venait avouer avoir été élu sur une falsification, alors que pourtant il avait les jours requis pour prétendre se présenter, mais pourquoi avait-il donc fait ça ? Pourquoi avait-il comprit ainsi son propre avenir ainsi que celui d'Alleaume qui maintenant se retrouvait lier au sien... Alleaume avait la rage en lui, comment avait-il pu ? Comment avait-il pu lui faire ainsi confiance après tant d'années.. Qu'allait-il faire pour la liste ? Qu'allait-il faire pour Abellios a présent, le voila qui devait supporter et trainer les casseroles du passé, voila qu'il allait voir son avenir compromit pour un tour stupide qu'Eriadan avait réalisé pour être sur de pouvoir passer, voila à quoi ils en étaient réduit, à frauder pour se présenter à une élection.. Que cela était pénible pour lui.. Oh non il ne pouvait pas accepter d'avoir était ainsi trompé, il lui faudrait le changer de la lister, le renvoyer d'Abellios.. Il ne pouvait prôner que Justice et équité et son frère venait de compromettre tout ceci.. Il s'avança de quelques pas et parla alors. *

Tu me dégoute.. Tu m'as trahi alors que tu disais être de mon frère, rend moi les clés d'Abellios, tu n'as plus rien à y faire, je ne veux plus que tu figue sur notre liste.

Alea Jecta Est...

* Il cracha au sol entre lui et Eriadan puis se retourna, il en avait assez entendu pour la journée, il préférait rentrer, digérer tout ceci, se fondre dans quelques coupes de bon vins qu'il avait fait venir de Castillon, il lui faudrait du temps pour accepter tout ceci... *

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Ingenue a écrit:: Elle lui pris la main et le tira d'un geste énergique de la fange dans laquelle il se vautrait. Les mirettes prasines sondérent un instant les onyx du Wolback Complaisance ? Complicité ? Protection ?
De martyre il n'y aurait pas...

Sifflement encore entre lèvres cerise pincées.

Relevez-vous, vous jetez l'oprobre sur votre nom et pour pas grand chose...

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Eriadan a écrit:: Le regard ténébreux plongea dans les yeux verts d'Ingénue. Il inspira un grand coup et la regarda d'un air dédaigneux, sourire malpoli.

"Vous ne savez rien de moi Comtesse. Si vous saviez tous les plans que j'ai échaffaudé contre vous. Je vous ai manipulé du début à la fin, vous aidant pour que vous me fassiez confiance. Je ne suis pas l'Eriadan en qui vous avez voulu croire, et si j'étais vous, je n'aiderai pas à se relever un homme tel que moi."

Eriadan sourit toujours de ce même air supérieur et dédaigneux.

"Vous aidez un traître... Vous n'êtes pas faite pour être Comtesse..."

Se tournant Alleaume qui partait, il cria:

"Et toi non plus mon frère! J'ai jamais cru en toi! Bon à rien! "

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Ingenue a écrit:: Une claque raisonna en place publique de Pau. Une belle, de celles qui meurtrissent chair et âme au plus profond, de celles qui marquent durablement au fer rouge coeur et joue.

Si elle était restait Ingénue fille de rien, toujours sur les ch'mins, la claque se serait en 5 phalanges étroitement lié, mais elle ne l'était plus ce jour...

Ravalez donc vos airs de coq, ravalez donc votre air supérieur. Sauvez le peu d'honneur qui vous reste Eriadan...
Sous vos airs mesquins, vous couvrez et protégez... Vous n'êtes pas fait pour être martyre, et j'aspirai à plus vous concernant... J'espérai sottement que vous ne vous vautreriez pas dans les basses compromissions...

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Alleaume a écrit:: * A l'entente des propos de son frère le concernant, ses pieds s'arrêtèrent net, s'il s''écoutait il se serait retournée, aurait couru devant lui et lui aurait collé son poing en pleine figure, voila ce qu'il avait envie de faire à ce moment précis... Lui montrer qui des deux étaient le bon à rien, en fin de compte il ne le connaissait pas vraiment, il pensait le connaitre mais il avait faux sur lui, il c'était bel et bien trompé sur son compte... Il ne se retourna pas, froid et impassible, il ne cèderait pas à la provocation dont il venait d'être la cible de part Eriadan, il lui montrerait lequel des deux étaient le plus bon que l'autre...*

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Eriadan a écrit:: Eriadan accueillit la claque, tournant la tête baissant les yeux au sol, avec un air de tristesse sinon de résignation, du moins pendant quelques instants avant qu'un sourire ne se dessine sur son visage.

Le Loup du Lac lâcha alors un rire sordide, maléfique empleint d'une certaine folie.

"Que croyais-tu Ingénue? Que je je puisse t'estimer? T'aimer? Que j'agissais pour toi, pour te protéger?"

Il reprit un air impassible et ajouta:

"Quelle naïveté..."

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Ingenue a écrit:: Haussement de sourcil encore.
Pfeuh ! A qui croyait-il en conter ? Elle était la funambule du Balafré le plus detesté du Royaume, la gueuse d'un Rouge, avait grandi sur les chemins et avait constaté de ses propres mirettes amandines que les hautes sphères n'étaint pas plus louables que les culs de basse fosse.
Elle avait vécu l'errance, elle avait vécu la perte, elle avait vécu la trahison, elle avait vécu...

Au rire maléfique se coupla un rire qui venait du coeur, teinté si ce n'est d'une certaine ironie...

Puis d'un geste sec, une mimine que l'on pensait innocente et inoffensive se saisit du col du Wolback, ramenant de facto son visage à hauteur du sien, prunelles plongées dans les siennes, persifflante, la douce et bonhomme Ingénue ne tarderait pas à se changer en Médusa. Le sourire enfantin de la blonde prenait des airs carnassiers, au détour d'une lèvre pleine qui se retroussait comme une babine, se dévoilait des canines blanches et acérés.

Pour qui me prend-tu Wolback...? Si j'ai mes faiblesses...Qu'on ne s'avise pas réveiller mes forces...
Regarde-toi Wolback, de loup... Tu deviens chien servile...

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Caro68130 a écrit:: Et voilà qu'un nouveau spectacle s'adonnait en place, un vrai visage semblait enfin se montrer. Mascarade, réalité ? Je ne saurai le dire, mais ce revirement de situation me semblait des plus étranges. J'observais ce qui se passait là devant mes yeux tout en secouant négativement la tête

Pffff.... ce qu'il faut pas entendre à présent... les chiens seraient-ils lancés comme on avait pu le dire il y a peu encore ?

Puis léger sourire de voir la réaction de la Comtessa.... une louve semblait sommeiller en elle aussi. A sa place j'aurai.... arf je m'égare mais je n'en pensais pas moins en souriant intérieurement

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Eriadan a écrit:: Eriadan rit de plus belle.

Ma pauvre Comtesse, le chien servile était celui qui te servait. Aujourd'hui je suis réellement Loup, libre, plus obligé de jouer la comédie avec une Pimprenelle comme toi!

Je n'ai rien d'autre à ajouter pour ma défense Comtesse.
Souhaitez-vous me mettre au arrêts ou laisser vagabonder un traître dans le Comté?

L'instant était de plus en plus insupportable. Eriadan espérait plus qu'une chose c'était qu'on le punisse sans la moindre pitié, afin d'en finir une bonne fois pour toutes.

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Ingenue a écrit:: Ah ah ! Ah ah ah !
Comme il en avait de bonnes.
Et c'est à cet instant que l'on découvre que la perte de son honneur peut conduire aux plus basses mesquineries.
Il la poussait dans ses retranchements, soit.'

D'un geste dédaigneux elle le repoussa, le visage marqué par le un dédain et un dégoût feinds.

Mon pauvre ami, si vous n'êtes plus mon chien, vous avez tout simplement changé de maître.. Plus servile encore, ça vous l'êtes.
Regardez dans donc dans quel limon vous vous êtes plongé, et ce jusqu'au cou...

Rien n'est plus detestable que le cabot, qui par loyauté du ventre, change de maître comme souffle le vent et fluctuent les marées...

Vos humeurs sont celles des pucelles en période de saignements... Infléchies par les cycles de la Lune...
Vous n'êtes digne que de mépris.
Restez donc dans la boue, complaisez-yvous donc comme un porc barboterait avec aise dans sa propre mouscaille.

Finalement, je n'éprouve que pitié pour vous... Oui quelle pitié...

S'il attendait quelque chatiment pour alléger sa peine, Ô comme il espérait en vain...

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Anacron a écrit:: Le Procureur, toujours aussi silencieux, ne quittait pas un seul instant la scène des yeux et surtout des oreilles !
Il avait sorti son précieux petit carnet relié plein cuir dont les belles pages de parchemin vierge n'attendaient qu'une défloration pour se révéler ...
Il prenait en note ce dont il avait peur que sa mémoire ne retienne pas, les paroles échangées, les gestes et les mimiques, les témoins présents ...

Bien que le Procureur ne soit pas un intime du Juge, il éprouvait une peine non feinte pour l'homme, le frère qui vivait devant lui de pénibles moments !
Même Ingenue dont il constituait l'opposition au sein du Conseil en compagnie d'Azilise et de Leslou, les autres Conseillers LDB, ne méritait pas une telle fin de mandat ...

Mais qu'arrivait-il à Eriadan ? Comment cet homme plutot froid et austère avait-il pu donner ainsi le change pendant toutes ces semaines ? Comment avait-il pu berner tout son monde ?

Etait-il devenu fou ? Se rendait-il compte qu'il venait de faire des aveux en publique et que ceux-ci pouvaient le mener directement en prison ? Avait-il pris conscience que l'enquête était presque achevée en se déclarant ainsi coupable ?Savait-il que le chef d'accusation de trahison pour un Conseiller pouvait lui valoir le bannissement et même la peine capitale ?

Oui, évidemment qu'il le savait ! Un Prévôt ne pouvait pas l'ignorer ...

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Eriadan a écrit:: Eriadan en son coeur saignait mais son expression ne montrait rien d'autre qu'un certain amusement sombre.

Si tu vois un maître, fais moi signe que je le trahisse à son tour. Je n'obéis qu'à moi même.
J'ai été élu pour moi. Je me suis servi d'Abellios, d'Alleaume, du Conseil, de toi, uniquement pour moi et ma soif de pouvoir.

Puisque tu ne souhaites pas m'arrêter, alors je n'ai plus qu'à me retirer jouir de ma liberté que, par faiblesse, tu m'accordes.

Tu as toujours été trop faible pour ton poste, et tu le reprouves encore une fois.

Soit.

Je te remercie gracieusement de ta pitié.

Eriadan s'incline alors, relachant momentanément ses traits crispés par une fausse haine le temps qu'on ne puis voir son visage.

Messages : 597 Date d'inscription : 14/11/2008

Pfteuh ! Un crachat atterit sur les bottes sombres du Prévôt. Crachat reflet du mépris et de la colère qu'éprouvait la blonde à cet instant.
Si l'affection naissante qu'elle avait éprouvé pour lui avait été naissante, la mesestime et la rancoeur qu'elle éprouvait à son égard étaient totales, poings serrés, elle faisait face, mirettes ourlées de longs cils chatains ancrées aux siennes le darant d'éclairs émeraudes, visage déformé par un rictus de colère qui dévoilait maintenant pleinement ses canines, reflets des instincts féroces que cachaient l'Ingénue Eugénie aux multiples facettes.

Le frapper ? Apeler bourreau et maréchaux et le mettre aux fers pour le passer à la Questionette ? Le toturer elle-même avec délice dans la salle de tortures où elle aimait à se réfugier ? Qui sait quelles drôles didées pouvaient lui passer par la tête en ce moment même.

Câ... Pauruc...*

*Chien, lâche.